Ce livre électronique a été créé par:Gill Martin, Rénald Lévesque, Hugo Voisard, David T. Joneset l'équipe des correcteurs d'épreuves (Canada)à http://www.pgdpcanada.net, à partir d'imagesgénéreusement fournies par Google Book Search
Membre de l'Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres
de Caen, de la Société des Antiquaires de Normandie,
de la Société des Antiquaires de Picardie et de
la Société d'Émulation d'Abbeville.
Bientôt les patois auront complètement disparu;
beaucoup de mots employés par les pères ne
sont déjà plus intelligibles pour les enfants,
et l'on doit se hâter de les recueillir, si l'on
porte quelque intérêt aux origines de la langue.
(M. E. De Meril, Dictionnaire du patois
normand, Introduction, page xxxiv.)
Prix: 3 fr.
A PARIS: Chez | DERACHE, libraire, rue du Bouloi, 7. | V. DIDRON, libraire, rue Hautefeuille, 13. A ROUEN: Chez A. LEBRUMENT, libraire, quai Napoléon, 45. A NEUCHATEL: Chez tous les Libraires de la ville.
M. Edélestand du Méril termine la remarquableintroduction de son savant Dictionnaire du PatoisNormand par ces mots: «Nous prions toutes les personnesqui portent quelque intérêt à l'histoire de notreprovince et aux origines de la langue française de nousfournir les moyens d'élever à la mémoire de nos ancêtresun monument qui, moins encore par son sujet que parla multiplicité des auteurs, appartiendrait à la provinceentière: nous ne réclamons pour nous que l'honneur detenir la plume et le plaisir de leur adresser nos remercîments.»
Cet appel nous a été communiqué par un hommeauquel nous avons voué la plus grande estime et la plusvive reconnaissance, pour les conseils et les encouragementsqu'il nous a donnés en plus d'une circonstance.Pas un de ceux qui connaissent M. Auguste Le Prevostne nous accusera de flatterie en traçant ces lignes; et,quand nous ajouterons que l'illustre membre de l'Institutde France et de tant de Sociétés savantes nous a conseilléde répondre à l'appel de M. du Méril, en ce qui concernele pays de Bray, on comprendra notre empressement ànous mettre à l'œuvre. Au reste, enfant du pays et ayantpassé la plus grande partie de notre vie au milieu de seshabitants, il nous était plus facile qu'à beaucoup d'autresde faire connaître le langage, les croyances et les habitudesde cette contrée. Si notre travail est défectueux encertains points, il aura au moins le mérite de la vérité;car nous ne rapporterons pas un seul mot que nousn'ayons entendu prononcer, pas un seul usage dont nousn'ayons été témoin.
Le mot Bray est ordinairement considéré comme empruntéà la langue celtique, et signifie de la boue. Mais,tout en reconnaissant que la nature du terrain de cettecontrée se prête merveilleusement à cette étymologie,M. A. Le Prevost fait venir Brai de bracus, mot employéplusieurs fois dans la chronique de Fontenelle commesynonyme de vallée1.
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