NOTES SUR LA TRANSCRIPTION:

—Les erreurs clairement introduites par le typographe ont été corrigées.

—On a conservé l’orthographie de l’original, incluant ses variantes.

—La couverture de ce livre électronique a été crée par le transcripteur;l’image a été placée dans le domaine public.

[i]

L’ACADÉMIE

DES SCIENCES

ET LES ACADÉMICIENS

DE 1666 A 1793

[ii]

[iii]

L’ACADÉMIE
DES SCIENCES
ET LES ACADÉMICIENS
DE 1666 A 1793

PAR

JOSEPH BERTRAND

MEMBRE DE L’INSTITUT

PARIS

J. HETZEL, LIBRAIRE-ÉDITEUR

18, RUE JACOB, 18


1869
Tous droits réservés.

[iv]


[i]

PRÉFACE.

L’histoire complète de l’Académie des sciencesserait une œuvre considérable. Faire connaître lamarche de toutes les sciences depuis plus de deuxsiècles, dire le temps et l’occasion de leurs progrèsen France, assigner le génie particulier de plus dedeux cents membres qui, avec des mérites divers,ont pris part à l’œuvre commune, montrer leur influenceau dehors et l’impulsion qu’ils en reçoivent,rechercher le rôle croissant de l’illustre compagniedans les grandes questions d’utilité publique, laconfiance dont elle se montre digne et qui des particulierss’étend au gouvernement, et même auxcorps les plus jaloux de leurs droits, tel serait lecadre d’un ouvrage dont on trouvera ici quelqueschapitres.

L’histoire des sciences n’occupe dans ce volumequ’une place très-restreinte; elle aurait pu, si j’avaisadopté un autre cadre, en former la partie la plusconsidérable. Les mémoires de l’Académie sont eneffet l’essentiel de son œuvre; en y joignant le recueil[ii]des savants étrangers et la collection des piècescouronnées, on pourrait aisément faire naître deleur analyse, sans développements forcés, l’histoirecomplète des diverses sciences. Une telle tâche exigeraitune érudition à laquelle je ne prétends nin’aspire; mon but est plus modeste et non moinsutile peut-être.

Après avoir lu avec un vif intérêt les procès-verbauxinédits des séances et consulté les piècesofficielles conservées par l’Institut, j’ai cru voir apparaîtretrès-clairement l’organisation de l’ancienneAcadémie, la physionomie des séances, les préoccupationsde ses membres, leurs relations entre euxet avec le gouvernement, les ressources régulièresdont ils disposaient pour la science, et les appuisextraordinaires qui, lorsqu’il le fallut, ne leurfirent jamais défaut. Ce petit tableau forme unepage curieuse de l’histoire de la société polie enFrance. J’ai essayé, à l’occasion d’un savant ouvragede M. Maury, de l’indiquer dans quelquesarticles du Journal des Savants. Ce sont c

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